STALINGRAD DEBRIEFING

STALINGRAD DEBRIEFING

Après 2 jours de soleil presque trop chaud, la météo annonce un week-end de pluie. Là, c’est la Bérézina et pas Stalingrad qui s’annonce pour ce premier Big Game de l’année.
Je devrais dire Mini Game car à 50, cela ressemble plus à une partie entre amis qu’à la grosse réunion inter paintballers.
Pour être franc, je commence cette journée avec le moral dans les chaussettes, mais bon, show must go on !!!

On débute donc par la partie des différents quartiers de Stalingrad et là, à ma grande surprise, ça joue fort dès le début ; il y a du mouvement partout sur les 8 hectares, les drapeaux sont tantôt rouges, tantôt bleus, les assauts s’enchaînent, personne ne veut lâcher l’affaire. Après 1H15, tous les drapeaux sont bleus, victoire des Allemands !

Pour la deuxième partie, je remplace le scénario par une attaque/défense de Verdun, car j’ai pu constater que la majorité des joueurs présents est très fair-play et honnête.

Quand les bleus défendent le buzzer et que les rouges attaquent, cela donne 19 minutes de rush non-stop avant qu’un petit rouge n’écrase le bumper.
Retour : rouges en défense, bleus à l’offensive ; un seul objectif : buzzer en moins de 19 minutes. Les Bleus veulent en finir rapidement, ils lancent des kamikazes les uns après les autres en les couvrant d’un tir nourri et en 6 minutes, ils tapent le bumper.

C’est la joie dans toute l’équipe, mais comme j’étais dans l’aire d’arrivée du joueur (Gardien ?), j’ai clairement vu une bille lui éclater dessus dès sa sortie de la tranchée, avant la sonnerie. Donc, je remets la partie en route en ramenant les joueurs à leur place. Les bleus gueulent comme des veaux (surtout Bruno et Gardien), Pleure pas mon gars, elle était belle quand même ton action ! Les bleus s’activent mais le moral n’y est plus et les rouges jouent la montre…victoire des Russes.

Pause de midi
Aujourd’hui, Bouba pas là ! J’ai préféré décommander plutôt que de le voir cuire 2 pizzas avec maman !
Du coup, c’est sandwichs et Mac Do.

Reprise du jeu
La troisième partie consiste à défendre vos 2 palettes de caisses de vodka et à attaquer les 2 des ennemis pour les ramener et agrandir votre réserve.
La température monte tout de suite. Pendant plus d’une heure, les caisses passent de mains en mains, les palettes se vident et se remplissent, on croit un moment la partie gagnée par les bleus, ils ont toutes les caisses de vodka ! Mais non, les rouges contrattaquent et finissent par l’emporter 41 à 15. P-----, ça c’était une belle partie ; jusqu’à la fin je ne savais pas qui allait gagner.

Dernière partie, la pluie tant redoutée arrive ! D’ordinaire, pour les Big Game, il n’en faut pas plus aux joueurs pour renoncer à la dernière. Mais aujourd’hui, j’ai des couillus, des vrais joueurs waterproof, ils sont presque tous au départ de la dernière.
Du point de vue du scénario, elle n’ajoute pas grand-chose, mais au niveau des photos, elle assure, car pour cette dernière, pour pouvoir tirer, il fallait toucher un collègue avec une partie du corps (main, pied, épaule, etc…). Seul, vous ne pouvez rien faire, c’est du grand n’importe quoi mais j’en rigole encore…

Conclusion :
C’est sûr que du point de vue du porte monnaie, je préfère le Big Game de Noël, mais du point de vue du jeu et de l’ambiance, il n’y a pas photo, je préfère celui-ci et largement. Tout le monde a été très fair-play tout en jouant fort ; pas de coup de gueule (sauf Harry qui repasse dans le trait de billes la main levée…ça pique !)
Un grand coup de chapeau aux 3 joueuses qui toute la journée ont pris beaucoup de billes (et en ont donné beaucoup) sans perdre le sourire.
Mention particulière à nos 2 plus jeunes joueurs qui ont eu parfois la larme à l’œil après une rafale dans les côtelettes mais qui sont restés dignes, arrachant du même coup une petite larme à leurs pères, trop fiers. Karl et Benjamin, bienvenue chez les grands.
Finalement, de l’avis général, on a fait une très bonne journée ; comme les autres arbitres, j’ai eu toute la journée une furieuse envie de jouer, tellement le jeu était vif et varié. J’ai bien envie de recommencer, pas un Big Game donc, mais plutôt une partie à accès limité, 50 joueurs équipés, vaillant et fair-play. Si vous êtes intéressé, appelez-moi, ça va tronçonner.